Isaac Newton et Albert Einstein ont contribué à notre compréhension de la gravité, qui influence les mouvements des galaxies et de la matière dans l'Univers. Environ 85 % de la matière de l'Univers est invisible mais active, constituée de matière noire, un mystère fondamental. Les scientifiques cherchent à détecter cette matière noire en observant des phénomènes comme les supernovas et en utilisant des télescopes spéciaux, espérant ainsi faire progresser notre connaissance de l'Univers.
Highlights
Nous connaissons bien le fonctionnement de la gravité, par Isaac Newton d'abord qui en a posé des bases tellement solides qu'on a pu aller sur la Lune, puis grâce à Albert Einstein dont la compréhension ultrafine de la courbure de l'espace stupéfie toujours, plus d'un siècle après la publication de la relativité générale.
Il apparaît clairement que lorsque nous étudions la masse responsable des mouvements dans les galaxies et entre les galaxies — et même lors des collisions de celles-ci —, de la matière nous échappe, et pas qu'un peu !
Environ 85 % de la matière de l'Univers nous est invisible, mais elle est bien active d'après les observations.
Eh bien, si cela se reproduisait prochainement dans la Voie lactée, les auteurs de l'étude dont il est question ici pensent qu'il serait possible de résoudre ce mystère incroyable et fondamental de la matière noire.
Aujourd'hui, la recherche de la matière noire est majoritairement concentrée sur la détection de l'axion, une particule hypothétique capable de se désintégrer en lumière, c'est-à-dire en photon.
Et le meilleur mécanisme cosmique pour cela, c'est l'effondrement du cœur d'une étoile massive dite supernova de type 2.
Progrès technologiques aidant, si nous avions suffisamment de télescopes capables de détecter les photons gamma (de très haute énergie) issus de cette explosion dans la Voie lactée, alors l'affaire pourrait être entendue !
Mais entre l'explosion et la transformation de cette particule axion (“axion QCD” pour être précis) en photons gamma, les astrophysiciens et astronomes n'auraient que 10 petites secondes pour réagir.
Las, nous ne disposons aujourd'hui que d'un seul satellite adapté à ce type d'observation : le Fermi Gamma Ray Space Telescope de la Nasa.
Dit autrement, si une supernova de type 2 se produisait demain dans notre galaxie, nous n'aurions qu'une chance sur 10 de mettre fin à l'une des plus grandes quêtes de la physique !
Statistiquement, une supernova se produit tous les 50 à 100 ans dans une galaxie de la taille de la Voie lactée, mais la dernière que nous ayons détectée date de 1604, dite “étoile de Kepler”.
Ce serait dès lors un juste retour des choses qu'une nouvelle supernova nous permette de faire un bond de géant dans notre compréhension de la nature de l'Univers.

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